<h1><font style="font-weight: normal;" size="2">Alguna/o me explica cuán TERRIBLE puede llegar a ser esto?</font><br></h1>Grazie<br><br><h1>Relativité: Einstein contredit par des chercheurs français<br></h1>
        
        <span class="sign">
                <span class="auteur"> Par <a href="http://plus.lefigaro.fr/page/cyrille-vanlerberghe" title="La page de Cyrille Vanlerberghe" class="journaliste">Cyrille Vanlerberghe</a></span>                
                                                Mis à jour le 22/09/2011 à 20:59
                        | publié le 22/09/2011 à 20:45
                        
                        
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        <div class="photo">
                <img src="http://www.lefigaro.fr/medias/2011/09/22/d9f9a4fc-e54a-11e0-a699-c05cb3283739.jpg" alt="Albert Einstein écrit une équation portant sur la desnité de la Voie Lactée, en janvier 1931." border="0"><br>
                <span class="leg">Albert Einstein écrit une équation portant sur la desnité de la Voie Lactée, en janvier 1931.</span>
                <span class="credit">Crédits photo : AP/ASSOCIATED PRESS</span>
        </div>
        
        
        
                                        
        <h2>Des chercheurs du CNRS ont montré que des particules sont capables de voyager plus vite que la lumière. </h2>
        <div class="texte">
        <img src="http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif" border="0"></div></span><p>«Si c'est vrai, c'est une véritable bombe pour la physique, c'est une
découverte comme il en arrive tous les siècles», commente Thibault
Damour, grand spécialiste de la relativité d'Einstein à l'Ihes (Institut
des hautes études scientifiques à Bures-sur-Yvette). La raison de cette
effervescence est simple: une équipe de chercheurs de l'Institut de
physique nucléaire de Lyon a montré que des neutrinos «superluminiques»,
des particules très légères, sont capables de voyager plus vite que la
lumière. Un phénomène tout simplement impossible d'après la théorie de
la relativité restreinte d'Einstein, qui définit la vitesse de la
lumière comme une limite infranchissable pour tout objet doté d'une
masse. Si les mesures de Dario Autiero et de ses collègues du CNRS à
Lyon sont justes, c'est toute la physique moderne qui est à revoir. Les
conséquences seraient tellement importantes que tous les spécialistes se
veulent prudents et demandent que l'expérience soit reproduite
ailleurs, avec une autre équipe, avant de jeter d'un coup à la poubelle
tout le travail d'Einstein sur la relativité. </p> <p> <a target="_blank" href="http://www.lefigaro.fr/assets/infographie/relativite.jpg"><img src="http://www.lefigaro.fr/assets/infographie/relativite-small.jpg" border="0"></a> <br>
<small>Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.</small> </p> <p>Malgré
cela, le travail des chercheurs français paraît très solide. Il a
résisté à six mois de vérifications par des collègues extérieurs appelés
à la rescousse pour tenter de découvrir un biais, une erreur dans
l'expérience. «C'est si énorme qu'on a la trouille de s'être trompés
quelque part, explique Stavros Katsanevas, directeur adjoint de l'IN2P3
(l'institut national de physique nucléaire et de physique des particules
du CNRS). Depuis les premiers résultats, en mars dernier, nous avons
fait des vérifications au niveau du CNRS, puis après au niveau de
l'expérience internationale Opera, qui travaille sur le détecteur de
neutrinos. On n'a rien trouvé, et comme l'information commençait à
fuiter, on a décidé de la rendre publique maintenant.» </p> <h3>Un décalage infime </h3> <p>La
violation de la vitesse de la lumière a été observée sur un faisceau de
neutrinos, des particules ultralégères qui n'interagissent presque pas
avec la matière, produits par l'accélérateur du Cern, près de Genève, et
détectés sous la montagne du Gran Sasso, dans les Apennins, au centre
de l'Italie. On s'attendait à ce que les neutrinos traversent sans
encombre les 731 kilomètres de croûte terrestre qui séparent les deux
installations scientifiques à une vitesse proche de celle de la lumière,
soit un trajet d'au moins 2,5 millièmes de seconde. Les neutrinos sont
des particules élémentaires presque insaisissables produites en
d'immenses quantités par les réactions nucléaires, comme celles qui se
produisent dans les centrales nucléaires ou au cœur du Soleil. Chaque
seconde, 65 milliards de neutrinos émis par notre étoile traversent
chaque centimètre carré de la surface terrestre, et seulement 1 sur
10.000 milliards de ces particules est interceptée par un atome de notre
planète.</p> <p> </p><div class="photo center" style="width: 493px;">         <img src="http://www.lefigaro.fr/medias/2011/09/22/c07a8680-e54b-11e0-a699-c05cb3283739.jpg" style="width: 493px; height: 325px;" alt="L'immense détecteur enfoui sous le mont Gran Sasso ne pèse pas moins de 1500 tonnes. Crédits photo:CNRS Photothèque/IPNL/ILLE, Bernard." border="0"><br>
        <span class="leg">L'immense
détecteur enfoui sous le mont Gran Sasso ne pèse pas moins de 1500
tonnes. Crédits photo:CNRS Photothèque/IPNL/ILLE, Bernard.</span>          </div> <p>Mais
à l'immense surprise de Dario Autiero et de ses collègues lyonnais, les
neutrinos arrivaient sur le détecteur Opera, dans le laboratoire du
Gran Sasso, en moyenne avec 60 nanosecondes (60 milliardièmes de
seconde) d'avance par rapport à la lumière. Un décalage qui paraît
infime, mais qu'aucune théorie actuelle n'est capable d'expliquer.</p> <p>Il
n'y a pas eu à proprement parler de course entre photons (ou grains de
lumière) et neutrinos, mais les chercheurs ont chronométré le trajet des
faisceaux de particules avec une très grande précision. En se calant
sur l'horloge atomique d'un satellite GPS visible au même moment sur les
deux sites, les horloges du Cern et du Gran Sasso ont été calées avec
une précision meilleure qu'un milliardième de seconde. Au total et en
prenant en compte divers effets des instruments de mesure, l'équipe
estime que l'incertitude de la mesure est meilleure, de l'ordre d'une
dizaine de nanosecondes, soit bien moins que les 60 nanosecondes
mesures. Le travail des physiciens de Lyon est donc largement assez
robuste pour être publié, ce qui a été fait cette nuit sur le serveur
public arXiv.</p> <p> </p><div class="photo center" style="width: 493px;">         <img src="http://www.lefigaro.fr/medias/2011/09/22/d19ff896-e54b-11e0-a699-c05cb3283739.jpg" style="width: 493px; height: 325px;" alt="Situé en Italie, il a permis de mesurer que les neutrinos émis par le Cern, à 731 km de distance en Suisse, se déplacent à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Crédits photo:CNRS Photothèque/IPNL/ILLE, Bernard." border="0"><br>
        <span class="leg">Situé
en Italie, il a permis de mesurer que les neutrinos émis par le Cern, à
731 km de distance en Suisse, se déplacent à une vitesse supérieure à
celle de la lumière. Crédits photo:CNRS Photothèque/IPNL/ILLE, Bernard.</span>          </div><br clear="all"><br>-- <br>Val<br>